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 Montreal Fireworks Forum —› News —› May 31, 1985: 20 years ago, a great odyssey began
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Posted: May 31, 2005 06:17:48

Today is the 20th anniversary of the Montreal International Fireworks Contest. On May 31, 1985, at 10:00 pm, the first contestant (Panzera, from Italy) produced a pyromusical display in the rain. Since that time, 56 firms from 21 countries have produced 180 displays.

To commemorate this event, I sent last week a letter to the editor of La Presse for "Forum" page. Unfortunately, it has not been edited. I post this letter (in French) below to share my thought with you.

The Montreal International Fireworks Contest is going to start his third decade in less than 3 weeks. I hope that you will enjoy this new vintage and that we will be fortunate enough to celebrate the pyromusical art each summer for a long time.

Frédérick
Membre du jury, 2001 et 2004

* * * * *

Les feux d’artifice de Montréal ont vingt ans

En une génération, un savoir-faire québécois en pyrotechnie a été développé et est en voie d’être reconnu à travers le monde

Le 31 mai 1985, la société italienne Panzera produisait le spectacle pyromusical qui marqua le début du Concours international d’art pyrotechnique de Montréal, alors connu sous le nom de L’International Benson & Hedges. L’enthousiasme suscité par l’événement se répandit comme une traînée de poudre. Les journaux de l’époque témoignent de la congestion automobile qui paralysait certaines artères dès la fin de l’après-midi, de la nécessité de fermer l’accès à l’île Sainte-Hélène et au parc La Ronde en raison du trop grand achalandage et des défis que la gestion de cette foule posait aux services publics.

Depuis 20 ans, 56 firmes provenant de 21 pays ont produit 180 feux. Les retombées de cette compétition sont nombreuses et certaines sont insoupçonnées. Bien sûr, l’impact économique est indéniable même s’il est difficile de le quantifier. En plus des touristes qui y voient une activité supplémentaire à inscrire à leur séjour montréalais, des professionnels de la pyrotechnie convergent annuellement vers Montréal pour se rencontrer, échanger sur leurs méthodes de travail et s’informer des récents développements dans leur domaine.

Mais l’effet le plus formidable réside sans doute dans le développement d’un nouveau savoir-faire québécois. En plus d’employer plusieurs artificiers locaux pour assister les concurrents dans le montage de leur feu, les organisateurs ont toujours fait en sorte que des firmes d’ici participent à la compétition. Les observateurs reconnaîtront que pendant longtemps, les feux produits par les nôtres souffraient de la comparaison et le petit nombre de prix décernés à des Canadiens entre 1985 et 1998 en témoigne : un Jupiter de bronze ex aequo avec l’Espagne en 1989 et un Jupiter « spécial » en 1997 dans le cadre d’une expérience intégrant des lasers et projections sur écran d’eau.

Puis, le vent a tourné et des artificiers d’ici ont commencé à gagner. Éric Cardinal a remporté pour la firme Ampleman un Jupiter d’argent en 1999 et un Jupiter de bronze en 2002. Patrice Guy, dont les services étaient retenus par une entreprise de Hong Kong, a remporté pour elle un Jupiter de bronze en 2003. La même année, Yanick Roy de Royal Pyrotechnie a reçu le Jupiter d’or, une première qui lui a mérité le titre de Personnalité de la semaine de La Presse. Ces artisans ont en commun leur jeune âge. Ils ont grandi en assistant aux spectacles produits par les meilleurs artificiers venus de partout et ont profité de leurs enseignements. Les rampes de La Ronde constituent à cet égard un lieu d’échange et d’apprentissage fécond. En une génération, un savoir-faire en matière de pyrotechnie a été développé au Québec et il commence à être reconnu au-delà de nos frontières. Nous pouvons être fiers d’eux comme nous le sommes de nos autres créateurs et athlètes qui s’illustrent à travers le monde.

Alors que débutera sous peu la troisième décennie du Concours international d’art pyrotechnique de Montréal, quels sont les enjeux relatifs à cet événement populaire? L’entrée en vigueur de la loi interdisant les commandites de compagnies de tabac et la vente du parc d’amusement à Six Flags ont suscité des incertitudes à cet égard. Le nouveau propriétaire de La Ronde s’était engagé au moment d’en faire l’acquisition en 2001 à maintenir pendant au moins dix ans cette compétition. Par ailleurs, la Société des alcools du Québec en 2001, puis Loto-Québec cette année, ont pris la relève de la compagnie Benson & Hedges.

L’implication du secteur public sous la forme de commandites ou de subventions doit se poursuivre. La compétition génère des bénéfices qui profitent à plusieurs acteurs économiques et La Ronde, à l’instar des organisateurs d’autres événements de ce genre, n’en récolte qu’une partie. Cela est d’autant plus vrai que contrairement à la plupart des festivals, il n’est pas nécessaire de se rendre sur un site délimité et contrôlé pour profiter des spectacles. Il est donc raisonnable de socialiser une partie des coûts de production.

Par ailleurs, Six Flags doit assumer à l’égard de la société québécoise certaines responsabilités qui, à défaut d’être légales, sont à tout le moins morales. Elle doit assurer des conditions favorables au maintien et au développement de l’événement. Cela implique des ressources adéquates pour sa promotion dans le milieu international de la pyrotechnie, pour la conservation d’un haut niveau d’excellence dans la production des spectacles et pour l’évaluation des performances par un nombre suffisant de juges issus du public, comme le veut maintenant la tradition. Six Flags devrait aussi déroger à sa règle interne qui interdit la divulgation de renseignements relatifs au nombre de visiteurs qui franchissent les tourniquets de La Ronde. Le principe de la transparence implique que le public, qui assume par l’intermédiaire de l’État une partie des coûts de production de l’événement, puisse être informé de sa popularité.

Un dernier point concerne la couverture du Concours par les médias montréalais. S’il a déjà été l’objet d’une médiatisation soutenue, force est de constater que ce n’est plus le cas. En dépit de son calibre et de sa popularité, la compétition est remarquablement boudée par la plupart des médias. Les rédactions n’ont évidemment pas à faire la promotion des feux, mais elles devraient être plus sensibles à l’intérêt du public concernant cet événement. Elles doivent aussi rendre compte régulièrement de cette activité festive afin de l’inscrire dans notre mémoire collective et permettre aux prochaines générations de prendre connaissance de son existence.

Il y a vingt ans, Montréal lançait une tradition en se dotant d’un événement populaire exceptionnel qui a permis le développement d’un remarquable savoir-faire québécois dans le domaine de l’art pyrotechnique. Il est important de maintenir un équilibre entre les intérêts publics et privés pour nous assurer que les feux continuent d’éclater encore longtemps dans la nuit montréalaise.


Posted: Jun 1, 2005 04:12:28

Fred,

Thanks for information and all the history. It really did remind about many things.

It really touches me on how much this competition has evolved since I began attending it in 1990. In all 15 years, including 1990, it has been a pleasure to watch the displays. Although a lot has changed since then, it's still great that the competition is as popular as ever and is still lighting up the skies in Montreal.

Finally, I think we're going to be in for a treat this year, just like every other year only that we're going to experience 5 new firms, including the new country, Czech Republic.

Regards,

Trav.
 

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